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Si tu négliges cette rubrique et qu’elle te semble sans grande importance, sache qu’elle peut t’aider à décrocher un job. La rubrique « centres d’intérêt » revient plus que jamais sur le devant de la scène à l’heure où l’on s’attache à recruter des personnalités et non plus des profils. En complément des soft skills (compétences comportementales) mises en avant dans la partie expérience du CV, cette rubrique permet d’indiquer des compétences atypiques, autrement appelées « mad skills » au travers des activités extra-professionnelles. Mets toutes les chances de ton côté, fais de cette rubrique parfois fourre-tout un réel atout !
Où placer la rubrique « centres d’intérêt » sur votre curriculum vitae ?
La partie « centres d’intérêt » se situe communément en bas du CV. Mais si tu sors tout juste d’école ou que tu as peu d’expérience professionnelle, tes centres d’intérêt pourront éventuellement être mentionnés plus haut, dans la mesure où ils mettent en exergue des compétences comportementales transposables au poste que tu convoites.
Pour tout élément à intégrer à cette rubrique, fais un lien vers quelque chose de concret : une finalité. L’idéal étant que cela mette en avant des qualités transposables au monde de l’entreprise, même si ça ne peut évidemment pas toujours être le cas.
Que faire si vous n’avez pas de centres d’intérêt ?
Cette rubrique est tout à fait facultative ; elle ne sert qu’à donner une idée de la personne que tu es. Alors, si tu n’as pas de passions significatives, soigne les rubriques factuelles « Formation » et « Expériences professionnelles » qui intéressent les recruteurs. Évite une rubrique « Divers » trop générale qui n’aura pas beaucoup d’effet auprès du recruteur et prend garde à ne mettre en avant que des éléments dont tu seras à même de parler avec aisance.
En conclusion, la rubrique des « centres d'intérêt » dans un CV ne doit pas être sous-estimée. Elle offre l'opportunité de montrer non seulement qui vous êtes en dehors du cadre professionnel, mais aussi de mettre en avant des compétences comportementales uniques et des "mad skills" qui peuvent se révéler précieuses pour les employeurs.