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Le coup de blues touche tout le monde. Comprendre ce qui affecte notre humeur, provoquant une léthargie, un mal-être ou une forme d’agitation, permet de réfléchir aux solutions à mettre en place pour aller mieux. Certains facteurs peuvent se résoudre facilement, d’autres demandent un peu de patience ou une simple acceptation. Le point avec Ghislain Rubio de Teran, psychopraticien.
Coup de blues, coup de mou, coup de cafard... c'est quoi ?
Un peu d'histoire, pour commencer : le terme "blues" vient de l'expression anglaise "Blue Devils", littéralement "diables bleus" qui signifie idées noires en français, d'où est née l'expression "avoir le blues", expliquent les Bibliothèques de Châteauroux dans un dossier sur le blues.
Cette baisse de moral, cet état passager de tristesse ou de mélancolie peut concerner tout le monde. Pourtant, le "coup de blues" n'est pas un terme médicalement reconnu. Mais alors, que signifie exactement cette expression populaire ? Comme l'explique Ghislain Rubio de Teran, psychopraticien et auteur du livre Apaiser les 6 feux de notre souffrance : Un chemin vers le réconfort et la paix intérieure, aux éditions Albin Michel :
Derrière ce mot peuvent se cacher différents types de symptômes, mais le plus souvent ces manifestations sont associées à une forme de déprime, d’apathie, de perte d’intérêt et à une envie de se refermer sur soi-même,
Symptômes : comment savoir si j'ai un coup de blues ?
"Les symptômes sont divers et ils se superposent", explique le psychopraticien. "On peut leur donner différents noms que ce soit :
- manque d’intérêt ;
- problèmes de concentration ;
- fatigue ;
- sentiment de tristesse ;
- mélancolie ;
- spleen ;
- humeur morose ;
- irritabilité ;
- perte de plaisir et d'intérêt général dans la vie"...
